Il y a des jours comme ça…
Il y a des jours, des moments comme ça
Où la routine en prend un sacré coup.
Elle, d’ordinaire confortablement installée
Dans son fauteuil impérial doré,
Nous condamnant de sa belle insolence
A subir les affres de la souffrance,
Nous poussant sur la voie qu’elle a tracée
Pour mieux s’emparer de notre destinée,
Devient soudain rongée par l’amertume
Quand l’aléa, la volonté commune
S’immiscent dans son château-fort
Qu’elle croyait imprenable à son grand tort.
Il y a des jours, des moments comme ça
Où le train-train quotidien, immuable,
Qui vous conduit de force par le bras
Se prend une gifle des plus mémorables ;
Lui qui selon ses lois gouverne nos vies
Sans demander jamais notre avis,
Nous imposant sa néfaste présence
Pour s’assurer notre complète obéissance
Apprend parfois à ses propres dépens
Qu’à tirer trop le fil il se distend.
Oui je vous le dis, gens de tous bords,
Il a beau exercer ses pleins pouvoirs
Et nous réserver le plus mauvais sort,
Il devra désormais redouter notre vouloir
De passer outre son funeste dessein.
Si sur notre corps il peut avoir prise
En se gavant de son plaisir malin,
Notre âme ne lui sera jamais acquise,
Car l’amour de vivre qui nous anime
En ces joyeuses rencontres Tricoland
Lui fera boire l’amer breuvage de la déprime
Qu’il nous sert d’ordinaire comme offrande.
Non, il n’aura de nous qu’une part congrue
Et à mon avis c’est déjà beaucoup trop ;
En nos demeures il n’est point le bienvenu,
Qu’il s’en aille au plus vite, c’est notre dernier mot.
Mr Xhelantine
Fardeau épuisant et si lourd à porter
Pourquoi nous obliger à subir ce calvaire ?
Invisible aux yeux des bien-portants
En traitre tu nous prends et ne nous lâche plus
Briser les êtres que tu envahis
C’est ton plus grand plaisir et tu ne t’en prives pas
Ronger nos muscles et nos tendons
Nous te subissons avec si peu de répit
Ombre sournoise et malveillante
Tu t’insinues dans nos corps et les meurtris
Méritons-nous tant de mépris ?
Quand serons-nous mieux compris ?
Y aura-t-il un jour un traitement
Pour soulager toutes nos douleurs ?
Annihilée notre joie de vivre
Nous ne vivons plus qu’avec ce mal
Lenteur des jours qui passent
Et des nuits sans sommeil
Gestion du moindre mouvement
Sont notre quotidien
Inapte, incapable, invalide,
Tel on nous qualifie
Espérance, science, recherche
Sont les mots qui nous font vivre.
Xhelantine
Il y a deux sortes de gens sur terre,
Les gens bons et les gens cons.
J'adore les gens bons
Parce qu'ils sont les meilleurs.
J'abhorre les gens cons
Parce qu'ils n'ont rien dans le coeur.
Breton des Ouadhias